Publié dans Politique

Coronavirus - Les législations autorisent des prises d'initiatives locales  

Publié le mercredi, 27 mai 2020

L'Arrêté N°7457/2020 du 24 mars 2020, éditant les mesures générales relatives aux dispositifs à l'Etat sanitaire, permettent aux responsables locaux de prendre des initiatives à leurs niveaux. « Quand la situation qui y prévaut l'exige la Préfecture, le District voire Arrondissement administratif  sont autorisés à prendre des initiatives pour le bien de leurs circonscriptions respectives », a fait remarquer le préfet d'Ambatondrazaka, Rahajavoloniaina Nirintsoa.

A  l'aune de la gravité de la situation qui prévaut actuellement, la remarque revêt un caractère on ne peut plus opportun. Les porteurs du Covid-19 utilisent tous les subterfuges imaginables pour joindre un lieu encore indemne. L'Alaotra-Mangoro est à quelques heures de marche de l'Atsinanana, l'épicentre des attaques du fléau. Mais aussi d'Anjozorobe-Analamanga. « Un détachement composé de gendarmes et de militaires est déjà installé à chaque brèche, en l'occurrence, respectivement dans les Communes de Didy, de Tanandava et de Soalazaina », révéla la représentante de l'Etat, chef du Centre régional de commandement contre le coronavirus de l'Alaotra-Mangoro. Avant de faire noter qu'au niveau de chaque hameau et secteur de chaque Fokontany, une nouvelle structure de détection d'intrus est instituée. C'est le « Folotafo » qui regroupe en une unité chaque groupe de dix maisons. 

L'initiative se met dans le prolongement de l'Andrimasompokonolona, le désormais appareil classique, entre les mains du chef du Fokontany, chargé d'assurer la sécurité. Les Districts d'Andilamena, d'Amparafaravola, de Moramanga et d'Anosibe an'Ala ont déjà leurs « Folotafo ». Celui de Marotampona a déjà  fait preuve de l'efficacité de cette initiative.

Nandrasana

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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